Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Une libellule dans sa bulle
11 avril 2008

1er post...

1er et peut être le dernier...
Je ne sais pas si je vais tenir ce blog. J'en possède déjà un, de cuisine, ma pseudo passion. Mais celui-la, étant donné que c'est pour raconter ma vie, je ne sais pas si j'aurais le courage.
Comme dit Pénélope, ça fait un peu :

bday_1_
clic clic sur l'image


1er post, la présentation s'impose. On va dire que je m'appelle Eglantine. J'ai 21 ans. Je vis à Paris. Enfin...je suis une provinciale qui a voulu exceller à Paris.
Paris...Je voulais tant y aller. Et pourtant c'est loin de ce que j'imaginais. Je disais qu'à Paris, j'allais faire plein de choses, voir pleins de choses, vivre pleins de choses. QUE NENI. Quand tu débarques à Paris et que tu connais personne, t'es juste PAUMEE!!!
Les premières semaines, tout se passe bien. Tu viens de quitter le cocon familial, tu as ton indépendance mais la réalité revient vite. T'es tout(e) seul(e) : le matin, tu te disputes plus avec ta soeur pour la salle de bain et même ça ça te manque. Plein de choses à faire, voir et vivre? Oui mais t'es tout(e) seul(e). Faut apprendre à vivre seul(e), loin de tout le monde. Quand tu as un souci avec ton rideau de douche par exemple (mon cas en ce moment) bah t'es tout(e) seul(e) pour le régler. Tu aimerais aller boire un verre, aller voir une expo...MAIS T'ES TOUT(E) SEUL(E). C'est la merde. 7 mois (que dis je!!! 8 mois!!!) que je suis sur Paris et je connais toujours personne, aucun ami, aucun verre après le taff. Rien. Enfin si deux trois trucs...Depuis que je suis ici, rien ne va plus dans ma tête car je fais n'importe quoi!!
Car rien ne se passe vraiment. Faut faire des connaissances mais je suis pas très sociable, assez timide. Je suis à la fac. 1er semestre dans un parcours qui ne me convenait pas, j'ai changé au 2nd, histoire de perdre moins de temps. Mais toi aussi, change de fac, en plein milieu d'année, intègre une classe où tout le monde se connait. Déjà, à la 1ère fac, je n’ai pas trop réussis à faire de connaissances. C'est personnel la fac, les gens viennent au début des cours et repartent à la fin, y'a pas de véritables échanges. Mais la, en intégrer une autre, en plein milieu d'année, je vous explique pas à quel point c'est dur!!!! Donc, à la fac, même si je parle avec deux ou trois nanas, je ne me vois pas leur proposer de faire quelque chose car je ne veux pas passer pour une désespérée qui s'ennuie à mourir dans une ville de rêve et qui n'a pas d'amis. Pourtant, c'est ce que je suis.
J'ai fait quelques connaissances en dehors des études. Des mecs... La c'est dur. Car toi, petite ingénue, tu es la pour sympathiser et non à la recherche du flirt. Mais l'amitié entre un homme et une femme, pauvre enfant, si tu crois que ça existe, tu vas avoir de mauvaises surprises. Avec les filles, j'ai du mal. Mes meilleures amies sont des filles mais je les connais depuis la maternelle. Je suis pas contre faire des rencontres avec des demoiselles, au contraire mais faut pas que ce soit des connasses débiles qui rient après chaque phrase, qui m'envoient des textos avec des smiley dedans, qui passent leur temps à critiquer et qui n’ont pas de sujet de conversations si ce n’est que Jason sort avec Linda alors qu’Alberta voulait trop se le faire. Bref, les filles et moi, ça n’a jamais été trop ça (sauf si elle-même n’aime pas trop les filles, là ça passe bien). Les mecs, je les aime bien. C’est moins futile j’ai l’impression. Mon « rêve » ? Jouer à la Wii ou autre console débile avec un type et lui mettre sa raclée (alors que je sais pas y jouer mais passons…). Etre amie avec un mec, je pense qu’il n’y a rien de mieux. Mais l’amitié entre un homme et une femme, ça n’existe pas. Comment je le sais ? Bah j’ai fait des expériences…

1 : Le gars marié :

Quand je suis arrivée sur Paris, j’ai rencontré un type avec qui j’avais fait connaissance sur le net. Sympa, quelques points communs, on plaisante. Je ne connais personne sur Paris, mais je me lance, je fais sa rencontre. Il est marié, je n’ai rien à craindre, on sympathise en tout bien tout honneur. SOMBRE SOTTE ! Il m’a charmé. Je ne voulais pas, j’ai des principes, une morale et je me disais que si je faisais ça, ça m’arriverait aussi quand je me marierai. Il s’est marié en juin, avec une fille avec qui il sort depuis 7 ans. On est en septembre…Je le résonne. Mais il me dit que moi j’ai rien à me reprocher, que moi je suis célibataire. Je résiste…pas longtemps. Je suis seule à Paris, je ne connais personne. La déprime commence à venir. Et lui qui veut me voir. Qu’est ce que je fais ? Il vient me chercher à la gare. On parle. On fait une pause, sur un banc. Une vieille dame avec son chien en face de nous, nous regarde. Je le voyais venir et je ne savais pas comment esquiver. Je ne voulais pas esquiver. Il était gentil avec moi, attentif et attentionné. Faisant semblant (ou s’auto persuadait) de s’intéresser à moi, à ma vie. Il m’embrasse, je me laisse faire. Ca a duré jusqu’à fin novembre. Je m’en veux d’avoir fait ça à sa femme, mais pour une fois, je ne tombais pas sur un guignol. Je m’en veux encore mais je persuade que moi j’étais célibataire, j’ai rien à me reproché. Je lui en veux car au début, quand je n’étais pas encore faible, je lui disais non et il m’a séduite. Je suis jeune et bête. Je crois à ce qu’on me dit, du moins, j’ai envie d’y croire. Je suis seule, j’ai besoin de voir des gens et lui il m’écoute. Ce ne sont pas des excuses, mais peut être, des circonstances atténuantes.
Je suis nostalgique, car même s’il n’était pas toujours avec moi, même si c’est mal ce qu’on a fait, c’est la 1ère personne que j’ai connu ici. Il était gentil, le feeling n’a jamais été aussi parfait. Je passe tous les jours devant le café ou on a passé un long moment, lui a me caresser les cuisses et moi à lui faire des sourires juste avant d’aller chez moi pour la 1ere fois. Je passe devant le café dans lequel on a prit notre 1er verre ensemble et je me dis qu’il était bien avec moi. Un connard avec sa femme, certes, mais avec moi il était bien. Je savais que ça ne durerai pas. Mais outre la relation « un peu » poussée, je pensais naïvement qu’il pourrait toujours être la, à mon écoute etc. QUE NENI. Il est sortit de ma vie aussi vite qu’il y est entré. Les gens se permettent de pénétrer dans ta vie alors que toi, tu n’as rien demandé à personne et une fois que tu t’attaches, que tu as confiance, PLOUF, il s’en va, tu peux agoniser chez toi il en a rien a foutre. Lui, il est heureux. Sa vie est belle. Ils viennent d’acheter un appartement qu’il retape. Et moi ? Bah moi je pleure dans mon lit parce que je n’ai plus personne à voir. Je ne veux pas qu’il quitte sa femme, je veux qu’il soit heureux avec elle mais pourquoi il « m’abandonne » ? Enfin, je pose la question, mais je connais la réponse. C’est comme ça, ce n’était pas fait pour durer et c’est de ma faute.
Me juger pas, ce blog n’est pas fait pour ça. Je raconte juste mes erreurs depuis que je suis sur Paris. Car j’en ai faite plusieurs, et ça fait seulement 8 mois que je suis la. Peut être que les écrire va me permettre de me rendre compte et de moins en faire par la suite, je ne sais pas. Je ne sais même pas si je vais tenir ce blog. J’avais envie de vous parler de lui. Enfin « de vous ». Parler de lui. Ecrire sur lui. Je m’en fiche si ce blog n’est pas lu, il est complètement égoïste. Je veux écrire sur ma « dépression parisienne » pour en rire dans 10 ans. Dire à mon futur mari, regarde comment j’étais à 21 ans, mon désespoir et me dire : c’est vrai que c’était dur, mais ça s’est bien terminé.
Bon, ce premier post commence à être long, je ne voudrais pas qu’il vous lasse. J’ai fait d’autres bêtises, alors si vous m’avez lu jusqu’au bout, je vous invite à venir demain, ou après demain, découvrir mes autres erreurs ! Je suis grave, je vous promets. J’ai tout pour être bien, j’ai un petit studio sympa, des études qui se passent pas si bien que ça mais je suis jeune encore, un travail à coté qui me plait bien. Bref, j’ai tout mais personne…C’est la solitude qui me rend triste mais je suis pas une déprimée au bord du suicide (je vous rassure, je me plaints mais psychologiquement, ça va hein…)

Publicité
Commentaires
Une libellule dans sa bulle
Publicité
Publicité